De Nantes à Tbilissi : retour sur l’hommage rendu au directeur-fondateur de l’école française Marie Brosset.

Je salue l’initiative de la Ville de Nantes d’avoir réuni, le 30 janvier 2019, les partenaires de l’école française Marie Brosset de Tbilissi : son directeur-fondateur, Vaja Tskhovebachvili, son épouse co-fondatrice, les associations AGIRabcd et Nantes-Tbilissi, et évidemment les services de la Ville de Nantes, pour faire le point de leurs 25 années de coopération.

Je suis très heureux d’avoir été convié à y participer.

Ce fut également l’occasion d’une cérémonie en l’honneur de Vaja Tskhovebachvili, qui s’est vu remettre la médaille de la Ville de Nantes.

Pendant toutes ces années l’implication de la ville de Nantes dans cette coopération, et en premier lieu celle de Jean-Marc Ayrault longtemps Maire de la Ville, a soutenu l’école et lui a permis de se développer.

Aujourd’hui, l’école offre à ses élèves un double cursus français et géorgien. Pour leur dernière année de scolarité, en classe de terminale, les élèves sont scolarisés dans des lycées de la région nantaise, grâce à des familles d’accueil qui les reçoivent.


L’ensemble des partenaires souhaitent que l’école Marie Brosset puisse retrouver sa place dans les schémas de reconnaissance des établissements scolaires français ou francophones à l’étranger (homologation, label France Éducation….) et s’inquiètent de l’annonce d’une multiplication par plus de douze des frais de scolarité dans les universités françaises. En effet, l’école Marie Brosset pratique des tarifs d’inscription très abordables qui permettent à des familles modestes d’y scolariser leurs enfants. Ils risquent malheureusement de ne plus pouvoir s’inscrire en France pour y poursuivre leurs études universitaires si le gouvernement confirme ses actuelles orientations. 


Chacun a aussi rendu hommage à l’implication constante de Vaja Tskhovebachvili dans l’établissement, qui a accompagné, au cours de ces années, l’histoire récente de la Géorgie. Les débuts de l’indépendance, les espoirs de la révolution des roses, la guerre de 2008, l’ouverture européenne depuis que les Géorgiens n’ont plus besoins de visa pour venir dans l’Union européenne pour de courts séjours…

 

Vaja Tskhovebachvili

 

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